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Arrivée assez jeune dans le secteur médico-social, j’étais animée par l’envie de refaire le monde, de bousculer les mentalités, les mœurs, mon optique : faire reconnaître au monde les personnes différentes en tant que personne à part entière.
Au fil du temps et de mon expérience, la question du respect de la singularité m’est apparue de plus en plus cruciale.
C’est du côté de la créativité, dans le cadre d’ateliers de médiation artistique que j’ai trouvé une cohérence à pratiquer mon métier.
Un mouvement possible, qui m’a permis de rencontrer différemment, de faire évoluer mon regard sur l’accompagnement que je proposais.
Ces ateliers m’ont permis de voir que chaque personne est en mesure de se réapproprier les clefs de son histoire et de son à venir.
Alors l’idée de l’art-thérapie à germer et ce, pour des raisons d’éthique et d’identité professionnelle. Dans mon fort intérieur je suis convaincue que la créativité est l’essence de l’existence et que, sans elle, nous serions dans une relation de soumission quand à la réalité extérieur.
La créativité présente en chacun de nous, reflet insondable de notre altérité et de notre singularité, part vivante de notre être.
Mon éthique
Si l’étude de la psychologie m’a permis de comprendre les mécanismes du développement humain, la perspective psychanalytique qui considère l’être humain au-delà de son étiquette sociale et bien en tant que sujet correspond à mon éthique et à ma vision du soin. Je propose donc l’art-thérapie éclairée par la psychanalyse.
Mon éthique se base sur ses principes :
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Accueil et considération de la personne dans sa singularité.
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Non jugement.
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Non interprétation et respect en premier lieu de la liberté d’expression.
L’Art-thérapie est régie par un code de déontologie auquel l’art-thérapeute ne saurait se soustraire. En voici quelques extraits fondamentaux :
•Accueille de tout public, de tout âge, de toute structure psychique : « L’art-thérapeute accueille et intervient auprès de toute personne présentant des difficulté psychologiques quelle que soit sa condition sociale et son activité porte sur la composante psychique et psychosomatique des individus, considérés isolément ou collectivement. »
•Respect de la vie privée : « L’art-thérapeute préserve la vie privée des personnes en garantissant le respect du secret professionnel, y compris entre collègues. Il respect le principe fondamentale que nul n’est tenu de révéler quoi que se soit sur lui-même. »
•Supervision : « L’art-thérapeute dans un souci de qualité de soins s’engage à être supervisé par un professionnel compétent dans le champ de la psychologie et de la psychanalyse.
unautreregard@gmail.com
Du lundi au vendredi
de 9h00 à 18h00